Échevinat de la Culture francophone à Woluwe-Saint-Pierre – Conclusion d’un accord au sein du Collège des Bourgmestre et Échevins de ce jeudi 09/12/2021
Pour rappel, le 3 décembre dernier, Raphaël van Breugel (Ecolo), échevin entre autres de la Culture francophone, annonçait sa démission pour se consacrer pleinement à de nouvelles fonctions. La désignation de Gerda Postelmans (Ecolo) pour lui succéder à l’échevinat notamment de la Culture francophone a, depuis lors, suscité des questionnements.
Une réunion de majorité, tenue mardi 7 décembre, a permis l’expression sereine des positions des uns et des autres ainsi que l’apport de clarifications.
Gerda Postelmans a notamment pu rappeler qu’elle a toujours été membre d’Ecolo et non de Groen et qu’elle a d’ailleurs toujours exercé son mandat en français. Elle a exposé son profond intérêt et attachement à la culture francophone et affirmé son engagement pour la promouvoir et la défendre.
Joignant la parole aux actes, et comprenant les questions soulevées au sujet de sa candidature, Gerda Postelmans a proposé, tel que le prévoit le code électoral bruxellois, de joindre une déclaration d’appartenance au groupe linguistique francophone à son acte de présentation d’Échevine qu’elle remettra à la Secrétaire communale. Elle s’est également engagée à poursuivre, dans l’esprit de la déclaration de politique générale 2019-2024, la politique de ses prédécesseurs, à savoir notamment : la reconnaissance du W:Halll par la Fédération Wallonie-Bruxelles ; la promotion des artistes reconnus par cette même fédération et la promotion ainsi que la présence de la langue française, notamment dans les outils de communication utilisés par le centre culturel et les centres de quartier.
L’essentiel pour les membres de la majorité est que l’échevinat de la culture francophone soit confié à une personne y étant suffisamment compétente et attachée.
Gerda Postelmans offrant toutes les garanties, la réunion du Collège des Bourgmestre et Échevins de ce jeudi 09/12 s’est conclue par un accord.
C’est un sujet complexe qui s’est présenté à nous.
Ce type de questionnement est à la fois symbolique et sensible dans un pays comme la Belgique dont l’histoire est jalonnée de conflits communautaires et de réformes de l’État, et encore plus à Bruxelles, ville-capitale internationale où les 2 communautés linguistiques principales sont représentées institutionnellement.
Nous tenons à souligner l’intelligence des débats et des discussions qui nous ont animés tout au long de la semaine.
À leur issue, nous sommes sereins. La culture francophone sera bien gérée.